MacQuébec

Banc d’essai de l’iPad mini

Ipad Mini

Grâce à la généreuse collaboration de la Coop UQAM, l’équipe de MacQuébec a eu la chance d’essayer, au cours des dernières semaines, le tout nouveau iPad mini, lancé par Apple en novembre dernier.

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Vendu au Canada à un prix variant entre 329 $ et 659 $ et doté d’un écran de 7.9 pouces de diagonale. En raison de sa taille et son prix, l’iPad mini s’insère entre l’iPod touch et l’iPad dans la gamme des produits Apple. L’iPad mini est disponible en deux versions soit WiFi et WiFi+cellulaire, cette dernière permettant de se connecter aux performants réseaux 4G LTE avec un abonnement auprès des fournisseurs de service cellulaire participants.

En comparant l’iPad mini à l’iPad de 4e génération, la seule différence apparente semble être la taille de l’écran. Par contre, en observant de plus près les caractéristiques techniques de l’appareil, on remarque que l’iPad mini est doté d’un processeur moins performant et d’un écran possédant une densité beaucoup moins élevée de pixels. Deux caractéristiques qui en font un appareil comparable à l’iPad 2, lancé en 2011. Est-il donc justifié d’acheter aujourd’hui un appareil possédant les mêmes capacités qu’un autre lancé il y a plus d’un an et demi ?

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Portable et léger

La première chose que l’on remarque en tenant l’iPad mini est sans aucun doute sa petite taille et sa légèreté. Son écran ne fait que 1.6 pouce de diagonale de moins que celui de l’iPad. C’est en réduisant la taille de la facette autour de l’écran qu’Apple a pu créer un appareil aussi petit. L’absence de cette facette imposante permet à l’utilisateur de transporter l’appareil beaucoup plus aisément en le glissant discrètement dans la poche d’un manteau ou d’un veston. C’est aussi en raison de cette différence qu’Apple a réussi à réduire le poids de l’iPad mini à 50 % de celui de l’iPad de 4e génération. Sa petite taille permet également à l’utilisateur de tenir l’appareil d’une seule main. Un atout majeur en feuilletant un livre, une bande dessinée ou durant le visionnement d’une vidéo dans des situations ou l’utilisation des deux mains est parfois impossible (transport en commun ou lors d’un déplacement à pied).

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Absence de l’écran Rétina? Oui, mais…

Un commentaire qui revenait fréquemment à la suite des premiers tests effectués sur l’appareil, c’est l’absence d’écran Rétina. Au cours des dernières années, Apple a graduellement greffé ce type d’écran à sa gamme de produits en débutant par le iPhone 4 et jusqu’à tout récemment au MacBook Pro. Il était donc hautement probable que le dernier-né de l’entreprise soit aussi muni de cet écran. C’est probablement cette omission qui a fait remettre en question bon nombre d’acheteurs potentiels et qui a malheureusement valu à l’iPad mini un accueil médiatique plus ou moins positif.

Ce n’est qu’en ayant l’appareil en main que l’on constate pourquoi Apple a choisi de doter l’iPad mini d’un écran de moins haute résolution. En le tenant à une distance de lecture raisonnable, il devient très difficile de distinguer les pixels entre eux. Pour bien des utilisateurs, le dernier souvenir d’un écran non Rétina est celui de l’iPad 2 qui possédait une densité de pixels de 132 ppi (pixels per inch) pour une résolution égale à celle de l’iPad mini, soit 1024×768 pixels. En conservant cette même résolution sur un écran de plus petite taille et en augmentant légèrement la densité à 163 ppi, l’iPad mini donne l’illusion d’avoir un écran beaucoup plus clair, voire comparable à un écran Rétina, lors d’une utilisation normale. Bref, à moins de se concentrer avec beaucoup de force pour essayer de voir les pixels, leur « faible » densité ne sera certainement pas un inconvénient pour l’utilisateur.

Un choix selon l’usage

Autre aspect de l’iPad mini qui a fait l’objet de nombreuses critiques, la puce A5 de 2e génération dont Apple l’a dotée et qu’on retrouvait déjà sur l’iPad 2 et l’iPhone 4S. Bon nombre d’acheteurs potentiels se sont inquiétés des performances de ce processeur — par rapport au plus récent A6X —, considérant notamment que les jeux et autres applications disponibles sur l’App Store deviennent de plus en plus exigeants au point de vue matériel. Il s’agit probablement là du plus grand défaut de l’appareil.

À la base, l’iPad mini n’a pas été conçu comme un appareil destiné à devenir la nouvelle plateforme de jeux vidéo en trois dimensions. Apple n’a d’ailleurs pas mis l’accent sur cet aspect dans ses différentes publicités — comme elle l’a fait pour l’iPad de 4e génération. Néanmoins, l’utilisateur n’a aucune crainte à avoir à ce sujet. L’iPad mini est en mesure de faire fonctionner la totalité des applications pour iPad disponibles sur l’App Store. Dans certains cas, on pourra noter une différence appréciable de fluidité ou de rapidité lorsque comparé à un iPad de 4e génération, ce qui est tout à fait normal. Par contre, un utilisateur qui ferait ses premiers pas dans l’univers iOS avec un iPad mini ne remarquerait très certainement pas ce manque de puissance. La navigation web, l’affichage des photos, l’utilisation de l’application iBooks (une des raisons d’être de l’iPad mini) ainsi que l’utilisation de FaceTime paraîtront, pour tous les utilisateurs, aussi fluides et rapides que sur les appareils munis d’une puce plus performante.

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En résumé, l’iPad mini tient bien ses promesses. Comme pour tous les produits Apple, c’est en lisant attentivement les caractéristiques de l’appareil qu’on peut savoir vraiment à quoi s’attendre. Comme présenté, l’appareil est très petit et léger. Son écran est d’excellente qualité, en dépit de l’absence de Rétina. La vitesse et les capacités graphiques sont moindres que celles de l’iPad de 4e génération. Toutes ces informations sont présentées à l’utilisateur de manière claire et honnête par Apple. Dire que l’iPad mini est trop restrictif et n’offre pas une bonne expérience pour l’utilisateur est donc inapproprié puisque ce dernier sait exactement dans quoi il s’embarque en portant son choix sur cet appareil.

Tout comme le Mac mini, l’iPad mini est synonyme de compromis. Désireuse d’offrir un appareil à moindre coût, Apple a fait le choix de tronquer certaines fonctionnalités. Un geste qui a pu faire croire à certains utilisateurs dits sérieux qu’il ne valait guère la peine d’investir dans l’achat de cet appareil. La grande majorité aura toutefois compris que l’iPad mini est beaucoup plus qu’une version réduite de l’iPad standard. C’est aussi une porte d’entrée pour un grand nombre de personnes qui s’initient à l’univers iOS. Ceux et celles qui possèdent un iPad 2, ou même un iPad 3 pourront trouver leur bonheur avec l’iPad mini, un appareil performant, plus léger et à un prix plus abordable que son grand frère.

L’équipe de MacQuébec tient à remercier la boutique informatique Coop UQAM qui nous a prêté gracieusement l’iPad ayant permis de réaliser ce banc d’essai.

COOPUQAM_INFO

À propos de l'auteur

Jean-Michel Boily

Jean-Michel Boily

Passionné de tout ce qui touche de près ou de loin à l'univers Apple, j'adore me tenir au courant des nouveaux développements du domaine de l'informatique ou du monde de la consommation. Je suis aussi collaborateur pour Les Amateurs de Mac Bonsoir et Le Podcast de MacQuébec. Suivez-moi sur Twitter : @jm_boily.

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