Je viens de passer ma première fin de semaine avec le tout nouveau et petit iPhone 6. Voici mes impressions, hautement subjectives.

Les bons côtés

Je dois dire que visuellement, il est magnifique. La fluidité est impeccable et la minceur en fait un objet de convoitise.

Son écran est plus lumineux et magnifique à regarder. Le traitement oléophobe repousse encore plus l’huile des doigts et la polarisation de l’écran permet de bien voir malgré le port de lunettes polarisées, tout en rendant l’écran plus visible sous l’intensité de la lumière du soleil.

La vaste majorité des applications ne semblent pas déformées ou étirées avec le nouvel écran et le rebord est si mince que parfois l’image semble dépasser du cadre du téléphone.

La vitesse est remarquable. Cependant, n’étant pas un joueur, je ne suis pas en mesure d’apprécier là où l’amélioration est la plus significative, c’est-à-dire le GPU.

La caméra est encore meilleure qu’elle ne l’était sur le 5S, le slomo à 240 fps donne des résultats impressionnants (bien au-delà d’impressionner le beau-frère !) et les photos sont encore plus nettes à faible éclairage.

L’autonomie de la pile est légèrement meilleure que celle du 5s, c’est-à-dire perceptible, mais sans réelle importance.

Les moins bons côtés

Sa nouvelle forme et sa minceur le rendent glissant en main, et je crois que le nouvel enduit oléophobe accentue le phénomène.

Il n’est pas aussi facile à tenir fermement en main que ses prédécesseurs. La prise est inconfortable, et j’ai constamment peur de l’échapper. Le passage de l’iPhone 5 à l’iPhone 6 se fait assez aisément, mais les utilisateurs de l’iPhone 4 vont trouver la marche assez haute. L’un de mes collègues s’est acheté un étui pour protéger l’appareil. Cet ajout améliore de façon notable la prise en main, mais elle se fait au détriment du design qui disparaît sous l’étui.

La position du bouton de fermeture, sur le côté de l’appareil, n’est peut-être pas la mieux choisie. Chaque fois que je désire fermer l’iPhone, c’est plutôt le volume sonore que je modifie. Le « double tap » qui sert à descendre l’écran est incommodant, car il oblige à passer par une étape pour effectuer une action que je faisais auparavant d’une seule main et de façon plus rapide. J’espère que les développeurs d’application en tiendront compte et ne mettront que des éléments d’information dans le haut de l’écran.

Ce nouvel iPhone marque indiscutablement la fin de l’ère de Steve Jobs. Un passage (peut-être) obligé pour Apple qui se doit d’emprunter un peu à la concurrence pour mieux y faire face. Comme toute chose, nous finirons par nous habituer : aux dires des propriétaires d’appareils Samsung, l’inconfort devrait s’estomper d’ici une semaine.