Une nouvelle tuile s’abat sur la tête d’Apple qui doit affronter une autre action collective. Cette fois, par contre, le plaignant est de Montréal. Simon Saint-Onge s’élève contre le système de mises à jour du géant californien qu’il juge comme une preuve d’obsolescence programmée.

Si, comme M. Saint-Onge, vous possédez un iPhone, vous êtes probablement craintif à l’idée de mettre votre appareil à jour. La controverse autour d’IOS 9 et, plus récemment d’IOS 10, a refroidi beaucoup de propriétaires de cellulaires Apple à l’idée d’accepter les mises à jour proposées ou, dans certains cas selon la plainte, imposées. Au cœur de la plainte, le ralentissement partiel ou total des fonctions de l’appareil dans le but d’obliger le client à migrer vers un appareil plus récent. Le phénomène, appelé obsolescence programmée, est au cœur de plusieurs litiges passés et présents concernant Apple.

Cette énième action collective n’est pas sans rappeler les démarches judiciaires de 2014 se rapportant aux diagnostics hâtifs sur l’iPod touch et l’iPhone de l’époque — ou même une autre action collective touchant les MacBook pro de 2011 défectueux. Malheureusement pour les plaignants, rares sont les plaintes qui aboutissent dans ce genre de dossier et Apple s’en sort généralement indemne.

Apple ne devrait-elle pas avertir ses clients des risques de mettre son appareil à jour? Certes, une fois n’est pas coutume. Cependant, ce phénomène est non seulement récurrent, mais aussi à l’origine de mauvais commentaires de bien des détracteurs. Loin de moi l’idée de mettre mon grain de sel dans le débat opposant iOS à Android, mais nous sommes en droit de nous poser la question suivante : toute cette mauvaise publicité ébranlera-t-elle la confiance des clients envers Apple? Ou peut-être y sommes-nous déjà…