Vaut mieux tard que jamais ! Cinq mois après l’arrivée de la COVID-19 en sol québécois, le gouvernement provincial jongle avec l’idée de mettre à la disposition des citoyens une application mobile qui permettrait de savoir s’ils ont été en contact avec une personne infectée.

En s’appuyant sur la technologie Bluetooth, l’application permettrait d’échanger un identifiant aléatoire avec d’autres téléphones à proximité. La personne recevant un diagnostic positif à la COVID-19 se verrait remettre un code unique qu’elle pourrait, si elle le décide, saisir dans l’application mobile. Ce code, auquel n’est lié aucun renseignement personnel, garantirait son anonymat. Par conséquent, les messages envoyés aux gens qui auraient pu entrer en contact avec elle prendraient la forme d’une simple alerte sans que l’identité de la personne infectée soit divulguée.

L’application afficherait des conseils personnalisés et favoriserait un traitement rapide par l’accès, entre autres, à un service gouvernemental.

L’installation et l’utilisation de l’application se feraient sur une base volontaire. Il serait donc possible de la désactiver à tout moment ou de la supprimer du téléphone. Éric Caire, ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale, rappelle toutefois que l’efficacité d’une telle application repose en grande partie sur le taux d’adhésion de la population.

Avant d’amorcer les travaux menant à la création et au développement de l’application, le gouvernement lance une consultation publique afin de mesurer l’intérêt des citoyens. Il s’agit d’un formulaire composé d’une quinzaine de questions. Pour participer, il suffit de créer un compte ou de se connecter avec Facebook, Twitter ou Google.

La consultation débute aujourd’hui et se termine le 2 août.