Je n’avais jamais touché à un appareil Android avant hier, n’empêche que j’avais certaines attentes. Avec tout ce que les médias diffusent sur la guerre qui se joue entre Android et Apple, je présumais que bien des fonctionnalités absentes (et regrettées) d’iOS, ou uniquement accessibles par jailbreak, se retrouveraient sur le système rival.

TouchWiz

Le système Android, proprement dit, sert seulement à mettre en relation les différentes composantes d’un appareil et à faire fonctionner ses unités de base. Par ailleurs, ce qui différencie chacun de ces appareils est la couche logicielle qui opère parallèlement au système d’exploitation : c’est elle qui donne à l’interface son apparence unique ainsi que ses fonctionnalités propres. Dans le cas du Samsung Galaxy S III, son interface nommée TouchWiz propose plusieurs caractéristiques ayant pour but de faciliter les interactions de l’utilisateur avec son téléphone. Ces fonctions semblent très intéressantes sur papier :

• La détection du regard afin de maintenir l’écran allumé lorsque l’utilisateur consulte son appareil;
• Le système S Voice, un assistant vocal intelligent similaire à Siri sur iOS;
• Social tag, un moyen facile de partager des photos sur les réseaux sociaux grâce à la reconnaissance faciale;
• Plusieurs fonctions de détection des mouvements permettant, par exemple, de lancer automatiquement un appel ou de mettre l’appareil en mode silencieux.

Un écran impressionnant

Du point de vue matériel, il est simplement impossible de passer sous silence la taille, gigantesque pour un appareil de ce genre, de l’écran du Samsung Galaxy S III. Le format est idéal pour le visionnement de vidéos ou pour l’utilisation de certaines applications telles que des jeux en 3D. C’est sans aucun doute une des raisons principales d’acheter ce téléphone.

Sous un angle standard, les couleurs sont éclatantes et agréables à l’oeil. Par contre, lorsqu’on regarde l’écran à un degré d’inclinaison plus prononcé, par exemple lorsque l’appareil est déposé sur une table, elles prennent rapidement une teinte bleutée. Cette situation s’explique par l’utilisation de la technologie Super AMOLED, reconnue pour permettre la fabrication d’écrans haute définition plus grands et à faible coût, tout en sacrifiant leur performance sur certains points, dont celui des angles de vision. D’autres technologies d’écran, comme l’IPS (utilisée notamment par Apple), sont reconnues pour permettre un angle de vision plus large sans qu’il y ait une perte dans la qualité d’image. Malgré cette faiblesse, l’écran du Samsung Galaxy S III demeure une des principales forces de l’appareil.

Matériau à l’honneur : le plastique

La coque arrière amovible, qui protège notamment la batterie et les autres composantes internes de l’appareil, est composée entièrement de plastique, un élément vivement critiqué par les différents médias. Étant moi-même très sceptique quant à la robustesse et à la qualité de construction du téléphone, je me dois cependant de remettre partiellement en question cette opinion. Dans le cadre d’une utilisation normale, que le matériau principal soit le plastique n’enlève en rien à l’impression de solidité de l’appareil. Il faut toutefois demeurer conscient que cette matière absorbe moins bien les chocs et qu’elle est donc plus sujette aux égratignures que l’aluminium, par exemple. Gare à vous si vous échappez votre appareil !

À la lumière de l’analyse de ses caractéristiques, le Samsung Galaxy S III mérite d’être comparé au iPhone 5 : les deux appareils offrant des performances semblables. Mais est-ce uniquement la réputation d’Apple qui fait de l’iPhone le téléphone intelligent le plus populaire ? Ou se pourrait-il que sa compétition directe, mise au point par Samsung, possède des lacunes qui nuiraient à la réputation du produit ?

À suivre…

Dans le cadre du Défi Android, Jean-Michel Boily, rédacteur pour MacQuébec, laisse de côté son précieux iPhone 5 pendant deux semaines au profit d’un Samsung Galaxy S III gracieusement prêté par Rogers. Suivez son progrès sur Twitter au @jm_boily ou en lisant ses articles publiés périodiquement sur MacQuébec.

La réalisation de la série Défi Android est possible grâce à la généreuse collaboration de :