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Jeu: Devenez l’avocat du diable avec Devil’s Attorney

Bande d’annonce de Devil’s Attorney

La perception que l’on se fait des avocats, et de ce qui guide parfois leurs actions, diffère pour chacun de nous, En certaines circonstances, l’avocat est bien souvent le meilleur ami qui soit. En d’autres, c’est au contraire le pire ennemi.  Et sans tomber dans les généralités les plus banales, on sait qu’il existe au sein de la profession certains individus qui ne reculent devant rien pour remporter la victoire sur la partie adverse.

Créé par 1337 Game Design, Devil’s Attorney vous propose d’incarner Max McMann, un avocat charismatique à l’ego démesuré, convoitant gloire et renommée, souvent au détriment de la morale.

Le but du jeu est simple : vous devez défendre vos clients accusés d’une multitude de crimes, tous plus indéfendables les uns que les autres. Bien sûr,  vous arrivez à les sortir du pétrin en usant de tactiques qui défient la morale, ce qui donne au jeu une tournure très comique. Il s’agit donc d’une lutte sans merci avec la partie adverse, qui fait défiler témoins et experts à la barre et dépose des preuves. Pour ce faire, vous disposez, tout comme la partie adverse, d’un nombre de points de vie et de plusieurs types d’attaques susceptibles d’affecter les personnes ou les preuves mises en évidence. Cas après cas, vous interrogez les témoins et les experts, vous les hypnotisez, vous altérez les preuves et éliminez quiconque se trouve sur votre chemin. Toutes ces actions ont un effet calculable, car chaque personnage et élément de preuve disposent d’un ensemble de points de vie qui lui est associé. Si vous parvenez à mettre sa vie à zéro, cette personne ou cette preuve matérielle est alors évincée de l’affaire. Dans la même veine, la partie adverse peut vous accuser jusqu’à ce que votre client soit reconnu coupable et donc mis derrière les barreaux, ce qui met fin à la partie pour vous. Comme si ce n’était pas suffisant, vous disposez d’une quantité limitée de points d’action pour attaquer la partie adverse lors de chaque tour.

Plus vous gagnez des procès, plus vous amassez de l’argent. Celui-ci vous permet de meubler votre appartement avec chaque fois un choix varié d’items. Ou encore de vous acheter de nouveaux costumes et des accessoires. Mais attention, les choix que vous faites ne doivent pas tenir compte que de vos goûts personnels, loin de là ! Car tout ce que vous achetez, que ce soit des meubles et de la décoration ou des vêtements a une influence sur vos aptitudes lors des procès. Ils peuvent par exemple rendre vos attaques plus fortes ou augmenter l’une des trois catégories d’aptitudes : le matérialisme, la décadence et la vanité. Le fait d’augmenter les aptitudes d’une catégorie vous donne des attaques propres à celle-ci. Quant aux vêtements et aux accessoires, ils peuvent augmenter votre vie de départ ou la force de vos attaques.

Mon avis sur Devil’s Attorney est sans appel : il fait partie des meilleurs jeux disponibles sur l’App Store. Il est possible que le jeu vous apparaisse rébarbatif et ennuyant pendant les trois premiers procès, car les attaques dont vous disposez rendent bien vite l’histoire linéaire. De même, les trois aptitudes et leurs influences sont encore très abstraites. Il est donc important d’aller un peu plus loin afin d’atteindre les niveaux supérieurs. À ce moment, vous serez littéralement aspiré par le jeu et ses stratégies. Personnellement, c’est l’un des rares jeux qui m’a tenu en haleine sur l’iPhone plusieurs heures d’affilée, comme c’est parfois le cas avec des jeux pour console ou pour ordinateur.

Sur le plan technique, le jeu est parfaitement adapté aux écrans tactiles. Quant à l’aspect audiovisuel, le dessin, agréable, se marie bien à la musique pour nous plonger dans l’atmosphère des années 80 avec cette ambiance feutrée, typique des polars de l’époque. Cette alchimie parfaite est relevée par des dialogues absurdes qui donnent au jeu un aspect frais et très divertissant.

Seul bémol, la durée de vie un peu courte du jeu. Aucune quête secondaire qui pourrait en prolonger le plaisir. Il faut donc souhaiter instamment une mise à jour qui ajouterait à l’histoire de nouveaux cas, tous plus saugrenus les uns que les autres. Finalement, ce n’est pas si mal de jouer l’avocat du diable.

Note : 9/10

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À propos de l'auteur

Edouard Laporte

Edouard Laporte

Étudiant en bac en administration et gestion internationale à l'ESG UQAM, j'ai toujours aimé les produit de la pomme et je les intègres le plus possible afin de faciliter le quotidien.

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