Dans les derniers mois, je suis revenu dans le giron du Macintosh. J’ai passé les années 90 à défendre les Mac pendant la période pré Jobs—Le retour. C’était une époque difficile pour les évangélistes de la pomme. J’ai été propriétaire d’un des premiers Powerbook, d’un Power PC et d’un iMac bleu bondi. J’ai même le déshonneur d’avoir recommandé un Performa à un ami. (ouch !)
Je me suis donc acheté un bon petit MacBook Pro dont je suis très content. Mes doigts passent plusieurs heures par jours à effleurer son clavier. Toujours intéressé à tester d’autres philosophies logicielles, je me suis doté des logiciels Pages et Numbers qui composent la suite iWork d’Apple. J’ai déjà MS Office sur d’autres ordinateurs si j’en ai besoin.
Pages et Numbers sont de bons logiciels pour les personnes qui n’en font pas un usage trop intense. L’interface est épurée et offre une approche très différente de MS Office. Cependant, la version 2009 de ces logiciels montre clairement que ce ne sont pas des logiciels complets. Certaines fonctionnalités sont encore manquantes et les performances sont mauvaises quand on travaille dans de gros documents.
C’est pardonnable, parce que l’avenir semble prometteur.
Mais voilà, nous sommes maintenant en 2012. Le cycle de développement des nouvelles versions devait être de deux ans. Plus de trois ans qu’il n’y a pas eu de mise à jour de iWork. Seule nouveauté des derniers mois, des versions spécifiques de ces logiciels pour le iPad.
En fait, Apple semble consacrer tous ses efforts de développement logiciel à iOS et de nombreux logiciels apparaissent pour l’iPad sans qu’il n’y ait équivalent Macs.
Je pense à des logiciels comme iBooks, Siri ou AirPlay.
Je comprends l’intérêt des iPad, mais je n’en possède pas. Moi ce que j’ai besoin, c’est d’un ordinateur complet. Pourquoi ai-je maintenant l’impression d’être un citoyen de seconde zone ?
Avec mon Apple TV, ça serait génial de pouvoir télécharger sur mon Mac des vidéos que je pourrais regarder sur ma télévision grâce à AirPlay.
Je lis déjà des livres avec le logiciel Kindle, pourquoi Apple se prive d’un marché d’acheteur en limitant iBooks à la plate-forme iOS ? En fait, des versions Windows ou Android de iBooks seraient logiques d’un point de vue commercial. Pour que iBooks ait une signification réelle pour les consommateurs, il doit offrir une variété de livres. Pour avoir une variété de livres, il faut donner aux éditeurs ce qu’ils souhaitent ; de nombreux consommateurs.
Dans le cas de Siri, ce serait un spectaculaire argument de vente pour le Mac. « Siri, recherche le restaurant chinois le plus près et imprime l’itinéraire pour s’y rendre. » Killer app ? Certainement !
Soit Apple est sur le point de faire de nombreuses annonces logicielles pour le Mac, soit Apple a oublié qu’il n’y a pas que la plate forme iOS. Dans le premier cas, je suis excité. Dans le second, je suis drôlement inquiet.
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