Selon Erwan Lucas de l’Agence France-Presse, présent à Barcelone pour le Congrès mondial de la téléphonie mobile (MWC – Mobile World Congress), la course pour développer le réseau 5G se fera dans un futur pas si lointain.

En effet, au cours de ce congrès, qui a eu lieu durant la semaine du 22 février 2016 dans la ville de Barcelone en Espagne, on a annoncé que plusieurs acteurs dans différentes régions du globe comptaient tester cette technologie dans un avenir plus ou moins rapproché. Verizon et AT&T, aux États-Unis, prévoiraient effectuer des tests au cours de cette année (2016), la Corée du Sud et l’Europe, en 2018, et le Japon, en 2020.

Pourquoi le 5G ?

Pendant que certains pays en sont encore à l’implantation de la technologie 3G et 4G, des génies de l’informatique travaillent actuellement sur la technologie 5G de très haute vitesse qui permettra de soutenir plusieurs avancées de notre futur rapproché. Parmi ces dernières figurent la vidéo en ligne, la réalité virtuelle, et même l’hologramme.

Pour avoir une idée des performances de cette technologie, le 5G vise le 20 Gbit/s, tandis que le 4G a actuellement un débit de 10 Gbit/s. Cette vitesse de transmission aura un impact majeur dans l’industrie pour communiquer avec des objets tels que des capteurs, des machines ou des transports connectés, secteurs où le 4G n’est pas tout à fait à la hauteur.

Un exemple de cette vitesse de transmission est la distance de freinage des véhicules autonomes. À la vitesse de 100 km/h, le 5G ne prendrait que quelques centimètres pour réagir au freinage d’une voiture, tandis que le 4G prendrait environ 3 mètres.

Ce débit permettra également de diffuser de la vidéo 8K et l’utilisation améliorée des casques de réalité virtuelle.

Finalement, on s’attend à ce que le 5G résolve le problème d’autonomie de la pile des appareils utilisant le 4G.