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Le nouveau MacBook, objet de convoitise?

MacBook

Lors de la présentation du MacBook, je me suis interrogé sur l’intérêt de faire renaître ce modèle qu’Apple semblait avoir abandonné. Comme plusieurs, je m’attendais plutôt à voir un MacBook Air avec écran Retina. Avec son connecteur unique et une configuration qui se prête à des tâches plutôt basiques, l’arrivée de ce nouvel appareil m’a fait l’effet d’une douche froide

À première vue, j’aurais tendance à croire que ce MacBook est en fait l’iPad Pro dont on entend parler depuis un certain temps déjà. Je pense entre autres à ses composants internes, qui se rapprochent plus de ce que l’on trouve dans une tablette, ses ports en nombre réduit et la couleur de son boîtier. Bref, il s’agirait d’un iPad sur lequel serait installé OS X. Une réflexion renforcée par la venue prochaine d’El Capitan et iOS 9, deux systèmes d’exploitation que sépare une frontière de plus en plus mince.

Cela nous amène à spéculer sur la possibilité de voir Apple équiper les Mac conçus pour un usage de base d’un processeur ARM, tout en réservant le processeur Intel aux Mac destinés à un usage professionnel. Ce ne serait pas une première. Lors du passage du PPC à l’Intel, Apple a dû composer avec cette dualité. Sauf que cette fois, elle ne serait pas transitoire.

Cela dit, il faut se demander à qui profiterait un ordinateur sous-performant comme celui évoqué plus haut. Une question dont la réponse m’échappait jusqu’alors. Au cours d’une récente activité, j’ai dû apporter mon MacBook 13 pouces (un vieux modèle, j’en conviens) pour faire de la rédaction et répondre à mes courriels. Son poids m’est soudainement apparu encombrant. Cependant, les tâches que je devais exécuter avec cet appareil n’auraient pu l’être avec un iPad. Si ce dernier a l’avantage de la légèreté et occupe un espace moins grand, il se prête mal à certaines tâches, comme un long travail de rédaction par exemple. Le clavier virtuel n’offre toujours pas le confort et l’efficacité que procure un clavier traditionnel. L’absence de souris ou d’un trackpad est aussi un gros handicap. C’est à cet instant que j’ai réalisé que le nouveau MacBook aurait très bien pu convenir à mes besoins du moment. Et c’est aussi là que l’envie d’en avoir un s’est insinuée dans mon esprit. Le désir me ronge.

Un détail important me fait toutefois hésiter : l’abandon des connecteurs Apple (Magsafe, Lighthing et Thunderbolt) au profit du USB-C, un connecteur et un protocole que j’aime peu. À mon avis, Thunderbolt aurait été une solution plus élégante de par sa capacité à encapsuler efficacement plusieurs protocoles dans un même câble. Un choix qui aurait poussé le marché à concevoir plus de périphériques compatibles avec Thunderbolt. Cela dit, il est toujours bon d’attendre et  de voir comment pourrait se positionner le marché. Intel a annoncé l’utilisation du connecteur USB-C pour la troisième génération Thunderbolt, ce qui laisse présager son retour sur la seconde génération du MacBook et possiblement l’unification de ce connecteur avec l’ensemble de la gamme de MacBook.

Comme ce fut le cas pour MacBook Air lors de son lancement, cette première mouture du MacBook présente plusieurs imperfections qui seront potentiellement réglées à la prochaine mise à jour de l’appareil. L’arrivée possible de Thunderbolt utilisant un connecteur USB-C est un point très favorable pour moi. Je devrai prendre mon mal en patience et me décider à migrer vers mon MacBook Pro Retina 13”, qui sans être aussi léger, sera largement plus confortable que mon vieux MacBook Pro.

À propos de l'auteur

Nicolas-Loïc Fortin

Nicolas-Loïc Fortin

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