MacQuébec

Un Mac dans un Mac

J’ai eu une épiphanie.

Pour mon travail, je dois utiliser des logiciels spécialisés, certains offerts en deux versions, l’une native et l’autre non-native. La différence entre les deux, c’est que la version native, quoiqu’agréable à utiliser parce qu’elle se conforme au visuel d’OS X, ne dispose pas de l’ensemble des fonctionnalités que l’on trouve dans la version non native.

Comme il ne semble pas exister de façon simple pour faire vivre les deux versions sur mon poste de travail, j’ai décidé de démarrer VMware Fusion pour me monter une machine virtuelle Linux qui me permettra d’utiliser les fonctions avancées du logiciel.

Je constate qu’en version 6, l’écran pour créer une nouvelle machine virtuelle a changé.


Le bouton « More options… » attire ma curiosité.

La possibilité d’installer à partir de la partition de recouvrement…

VMWare Fusion démarre tout simplement.

Et se termine rapidement.

Une fois que j’accepte les paramètres, la rassurante pomme apparait.

Me voilà devant l’écran d’installation… et de sélection de la langue.

Une fois que la langue est sélectionnée, l’écran des utilitaires OS X apparait et permet de réinstaller un système OS X Maverick tout frais ou de repartir d’une copie de sauvegarde Time Machine (pour mon besoin immédiat, c’est une machine que je peux « endommager » qu’il me faut, donc une réinstallation fera le travail).

L’écran d’installation s’affiche.

L’avertissement que l’installation va vérifier que j’ai bien le droit d’installer.

Une fois la vérification effectuée, l’écran de licence s’affiche.

Et j’accepte la licence.

Je sélectionne le lecteur (virtuel) sur lequel sera installé OSX.

Une fois accepté, il me demande mon identifiant Apple pour télécharger les fichiers nécessaires.

Et l’installation démarre.

Une fois l’installation terminée, le système redémarre pour amorcer la deuxième phase d’installation (celle-là hors-ligne).

Un dernier redémarrage, et me voilà avec un Maverick tout neuf!

Je vais me servir de ce Maverick comme image maître, avec laquelle je vais faire des clones liés (avec version Pro de VMware Fusion seulement). Ces clones ont l’avantage d’utiliser très peu d’espace et de prendre très peu de temps à créer.

La raison première pour laquelle j’ai effectué cette manoeuvre est atteinte : je pourrai rouler la version non native de l’application, tout en demeurant dans OS X. Tant qu’à avoir un autre système Maverick, je vais m’en servir lorsque je voudrai tester des logiciels sans laisser ceux-ci bidouiller avec mon ordinateur de travail et laisser des traces indésirables une fois les tests terminés.

C’est une bonne chose qu’Apple ait assoupli sa licence pour permettre la virtualisation de son système d’exploitation, à tout le moins sur une machine autorisée.

Un petit mot d’avertissement en terminant. Apple optimise son système d’exploitation pour profiter des accélérations matérielles des équipements qu’elle vend. Dans une image virtualisée, ces accélérations ne sont pas possibles, et cela peut rendre l’expérience désagréable. J’en fais un usage pour des besoins très précis, sinon, je préfèrerais utiliser une machine Linux.

À propos de l'auteur

Nicolas-Loïc Fortin

Nicolas-Loïc Fortin

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