Ce témoignage provient du site Mac4Ever et nous l’avons trouvé si bon que nous avons décidé de le reproduire ici. Il est livré par une jeune femme habitant dans le voisinage de Steve Jobs. Rassurez vous, aucune photo choquante n’accompagne  ce texte.

Lorsque nous avions couvert la MacWorld de 2009, et que nous avions notamment filmé (rapidement) la maison de Steve Jobs, nous étions très surpris de voir que sa demeure était visible depuis la rue, sa voiture garée devant la grille, et que rien ne laissait penser que vivait là un milliardaire patron d’Apple. iPapy a toujours vécu comme un homme simple et finalement assez accessible, même à l’intérieur d’Apple.

Le témoignage de Lisen Stromberg, une habitante de Palo Alto, est assez émouvant. La jeune femme raconte sa vie au milieu de Steve Jobs, son voisin. « J’ai d’abord rencontré Steve Jobs durant une sortie à la piscine » raconte la jeune femme. « Il nageait avec son fils […] il avait l’air d’un homme normal, s’amusant avec les enfants ». La jeune femme l’a ensuite revu plusieurs fois, notamment à l’école.

« C’était à Halloween que j’ai réalisé qu’il se rappelait de mon nom (oui, mon nom !). Lui et sa femme avaient créé une maison hantée vraiment effrayante (plutôt un jardin hanté, pour être exact). Il était assis sur le trottoir, habillé comme Frankenstein. Alors que je marchais avec mon garçon, Steve sourit et dit « Salut Lisen. » Mon fils pensa alors que j’étais la maman la plus cool de la ville quand il a réalisé que Steve Jobs me connaissait. »

Mais ces derniers temps, tout n’était pas rose « Puis les choses ont changé. Les balades sont devenues moins fréquentes, la démarche plus lente, le sourire plus difficile. Plus tôt cette année, quand j’ai vu Steve et sa femme marchant dans la rue se tenant la main, je savais que quelque chose était différent. Maintenant, le monde entier le sait aussi. »

Et la jeune femme, de terminer : « Je me rappellerai alors du jour où je l’ai vu à la remise des diplômes de son fils. Il y avait Steve, debout, des larmes descendant de ses joues, le sourire large, et fier, alors que son fils recevait son diplôme et marchait vers un brillant avenir, laissant derrière lui un homme bon et un père modèle, qui semblait très confiant, ce qui est peut-être le plus beau cadeau qu’il soit. »