Avez-vous déjà imaginé voyager dans le passé et le futur pour croiser votre double ? Plongez dans la culture pop avec de grands artistes et créateurs de notre époque, et découvrez le projet de l’artiste colombien Fulvio Obregon. Entrevue.
Comment as-tu appris à dessiner?
Je devais avoir environ six ans quand mes parents m’ont acheté mes premiers cahiers à colorier de Hanna-Barbara. Je regardais aussi à la télé des dessins animés et tentais de reproduire en dessin les personnages que je voyais à l’écran. Par la suite, j’ai commencé à dessiner des personnages de dessins animés sans avoir recours à l’écran. J’ai eu beaucoup de plaisir et j’ai appris énormément en répétant des centaines de fois cette technique.
D’où est venue l’idée de ta série d’illustrations Me and My Other Me ?
Je suis un grand fan de culture pop. Mon projet est inspiré de cette culture populaire et de ses célébrités : Al Pacino, Bill Gates, Michael Jackson, Steve Jobs, Robert DeNiro, Mick Jagger et Paul McCarthney. C’est un projet sur le thème du souvenir et de l’admiration pour ces grands personnages qui nous ont fait profiter durant de nombreuses années de leur fantastique talent. À leur façon, ils ont changé le monde, et l’ont rendu fascinant.
J’avais envie d’illustrer les changements physiques et professionnels de chacune des célébrités à travers le temps et de le faire au moyen d’une seule image. Et d’une certaine façon, démontrer que l’on peut réaliser de grandes choses, que l’on soit jeune ou vieux. L’une de mes sources d’inspiration fut la photo de l’une de mes cousines. Sur cette photo, on pouvait voir, côte à côte, un portrait d’elle enfant et un portrait d’elle aujourd’hui.
Peux-tu nous parler de ton illustration des deux Steve Jobs?
Steve Jobs est l’une de mes idoles et une grande inspiration pour moi. J’ai eu l’idée de faire un clin d’oeil en ajoutant une référence au film Toy Story. Beaucoup de gens ignorent que Steve Jobs était derrière ce projet fantastique de Pixar.
À travers ce projet qui parle du passage du temps, quel serait ton meilleur conseil?
Je vais citer les mots de Walt Disney : « Si tu peux le rêver, tu peux le réaliser.»
S’entraîner et croire en soi-même, ne pas perdre le désir de réussir et prendre le risque de faire ce que l’on a en tête. L’important est de faire le premier pas. Et l’on obtient souvent des résultats qui surpassent nos attentes.
La nuit tombée, Patrick rêve qu’il habite une maison d’architecte signée Pierre Thibault quelque part entre Montréal, Tokyo et Frelighsburg. Il s’imagine partager un thé Darjeeling en discutant avec le réalisateur Wes Anderson, le designer industriel Jony Ive, le photographe Anton Corbijn et l’ex-étoile du tennis Andre Agassi. D’ici à ce que le marchand de rêves lui livre toute la marchandise, il est designer graphique, motion designer et concepteur-réalisateur pour ICI Radio-Canada.
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