Depuis quelques mois, de nombreuses rumeurs couraient dans le domaine des télécommunications sans fil concernant l’installation au Canada du géant américain Verizon. Les trois principaux opérateurs canadiens Bell, Rogers et Telus s’insurgeaient face à cette possibilité et avaient même lancé une campagne à ce sujet.

Verizon a récemment confirmé qu’elle s’intéressait au marché canadien en ayant tâté le terrain du côté de Wind Mobile avec une offre initiale d’achat, mais également chez Mobilicity avec des discussions préliminaires.

Ceci étant dit, Verizon vient tout juste de se porter acquéreur à 100% de sa filiale Verizon Wireless en rachetant les 45% manquants à son portefeuille au géant britannique Vodafone pour la somme de 130 milliards de dollars américains.

Cette transaction met donc les projets canadiens de Verizon sur la glace… du moins pour l’instant. Il n’est pas impossible que Verizon démontre de l’intérêt pour Wind Mobile ou Mobilicity un jour mais pas dans un futur proche si on se fie aux propos de leur président Lowell McAdam : « À ce moment-ci, nous ne sommes pas intéressés à entrer sur le marché canadien du sans fil ». Il a également confirmé que l’intérêt de Verizon pour le Canada avait été « largement exagéré ».

Cette rétraction d’intérêt potentiellement temporaire pour le marché canadien de la part de Verizon semble plaire à Bell, Telus et Rogers mais avec tout de même un bémol : Verizon n’est pas la seule compagnie étrangère capable d’entrer au Canada…

L’histoire nous dira si Verizon dit vrai. Ne les oubliez cependant pas lors de l’enchère pour les prochains spectres de fréquences sans fil. Pas plus que toute autre compagnie étrangère d’ailleurs…

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